Hundertwasser restaurant

Autriche – Vienne, musée biscornu et bibliothèque de film

 

La semaine dernière je suis partie à Vienne, capitale de l’Autriche. Je vous l’ai déjà dit ? Ah oui, je vous l’ai déjà dit. Et dès le premier jour nous en avons pris plein les yeux. Ne soyons pas avares de compliments : il ne m’a pas fallu longtemps pour tomber sous le charme de cette ville. Pas davantage que Blanche-Neige de son Prince Charmant ou que Kinder de son Bueno (ne cherchez pas, l’inspiration n’a pas toujours d’explication) BREF. Aujourd’hui je vous emmène au musée et à la bibliothèque : scolaire pensez-vous ? Attendez de voir ça ! (Dans cet article il y a beaucoup de photos : pour mieux les voir, n’hésitez pas à cliquer dessus.)

 

Après les quais décorés, nous voici donc arrivées à l’objectif : le musée Hundertwasser, un beau condensé d’art moderne, tant dans les œuvres exposées que dans l’architecture du bâtiment lui-même. Ce qui nous a attiré vers lui ? Son aspect biscornu et coloré. Un peu comme nous finalement.

 

J’étais contente de constater, après avoir vu les marches de l’entrée, qu’une porte sur le côté avait été prévue pour que les handis puissent accéder au lieu (ouf !) Mais j’avoue que mon enthousiasme a vite laissé place à un rire de scepticisme amusé incontrôlable. Car lorsque je disais du musée qu’il est biscornu, je ne m’attendais pas, à la base, à ce que son sol le soit aussi… Des vagues ! Je roulais sur des vagues de parquet ou de pierre selon les endroits, et vous savez quoi ? Ça n’est franchement pas pratique ! Drôle, mais pas pratique.

 

 

Musée Hundertwasser
Musée Hundertwasser – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

À part ça ? Tout est en étages (quatre pour être exacte), avec ascenseur certes, mais ascenseur qui avait besoin d’une clé pour être actionner. De ce fait, à chaque fois que nous avions vu un niveau, il fallait appeler un employé du musée pour aller au suivant. Côté autonomie on repassera, mais au moins tout était possible à visiter en fauteuil, c’est le principal !

 

Au moment où nous y avons été, ils montraient le travail d’une photographe à l’étage qui doit leur servir de lieu d’exposition temporaire. Comme tout art, l’appréciation est personnelle, j’avoue ne pas avoir été à l’aise avec tout ce qu’elle présentait, mais cela n’en demeurait à mon sens pas moins intéressant !

 

 

Elina Brotherus
Elina Brotherus – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

Pour ce qui est du reste, beaucoup était dédié à l’artiste qui a donné son nom au musée à savoir, Friedensreich Hundertwasser (1928–2000). Peintures, collages, projets d’architecture présentés sous forme de maquettes et projets écologiques visant à améliorer notre rapport à l’environnement. Atypique et coloré, certains diraient « fou », d’autres « visionnaire », quel qu’en soit notre jugement final, c’est à voir !

 

 

Friedensreich Hundertwasser
Friedensreich Hundertwasser – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

Au pied du musée se trouve un petit restaurant attenant, dans un style qui mélange l’industriel au naturel, lumineux et accueillant. Nous avons pu y goûter des spécialités d’Europe de l’Est : goulash en plat (viande, légumes, sauce au paprika) et apfelstrudel en dessert (chausson en pâte feuilletée garni de pommes, raisins secs et cannelle). Bilan de ce premier repas étant qu’en fait ils ont l’air de plutôt bien gérer côté nourriture les autrichiens !

 

Ensuite, petite balade digestive d’abord dans le Hundertwasser village :

 

 

Hundertwasser village
Hundertwasser village – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

Hundertwasser village
Hundertwasser village – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

Puis dans divers quartiers pour rejoindre le centre-ville et atteindre la bibliothèque nationale de Vienne. Pourquoi ? Parce qu’elle est connue pour être l’une des plus belles du monde. Rien que ça. Deux littéraires n’allaient pas passer à côté de… cette merveille (La Belle et la bête, vous voyez ?) !

 

 

Bibliothèque Nationale, Vienne
Bibliothèque Nationale, Vienne – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

Bibliothèque Nationale, Vienne
Bibliothèque Nationale, Vienne – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

Et pour ce qui est de l’accessibilité ? Une bonne signalétique, des ascenseurs et des demi-tarifs : rien à redire là-dessus !

 

Quant aux rues de la ville elle-même, comment s’en plaindre ? Des trottoirs larges, des bateaux à chaque passage piéton, des pavés plats (excepté peut-être devant le Palais Royal : un court mauvais moment à passer), des gens avenants, des poubelles partout (utilisées puisqu’avec ça, un sol propre), et un calme étonnant. J’y reviendrai sûrement dans les prochains jours mais ce qui m’a marqué de Vienne c’est son ambiance… sereine… pour un centre de capitale !

 

Bon cela dit, levées depuis deux heures du matin que notre périple avait commencé, il était temps de se poser : après avoir bu un café (viennois bien sûr), goûté aux palatschinken (dessert à mi-chemin entre une crêpe et un pancake), le tout dans le célèbre Café Central (avec pianiste sil vous plaît), nous ne sommes pas rentrées trop tard à l’hôtel. Nous voulions être sûres d’être en forme pour le lendemain, que nous avions prévu déjà bien rempli… Que je vous raconterai dans le prochain article !

 

 

Café Central
Café Central, Vienne – Photo 1parenthèse2vies, ne pas reproduire

 

 

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2 commentaires sur “Autriche – Vienne, musée biscornu et bibliothèque de film

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