Voyage à New York – Préparatifs

 

Me revoilà. Ces deux dernières semaines il ne s’est pas passé grand chose ni sur le blog ni sur sa page facebook. La raison de cette absence ? J’étais partie en voyage. À NEW YORK. Et je reviens avec un million de choses à vous raconter. Par où commencer ? Le début semble pas mal. Je me remet du décalage horaire et je me lance ! Les préparatifs donc…

 

La première fois que je suis allée à l’étranger c’était en Allemagne, à 7 ou 8 ans, et ça s’était assez mal passé. Du coup les excursions en dehors du pays ça ne m’intéressait pas trop. Jusqu’à ce que je parte une deuxième fois qui fut extraordinaire. Alors j’y pris goût et à partir de ce moment là chaque opportunité me faisant franchir les frontières était bonne à prendre et je me suis finalement pas mal baladé avant mon accident. Mais la voiture, la plaque de verglas, l’hôpital puis la rééducation et la vie en fauteuil. Trois ans et demi sans dépasser les 800km, ça commençait à faire long et voir du paysage autre que français me démangeait.

 

 

 

 

L’année dernière, quelqu’un m’avait parlé d’aller à New York et si le projet est tombé l’eau avec cette personne, l’idée elle, m’est restée. Au mois de janvier dernier j’étais au téléphone avec une amie, nous parlions de ce que nous voulions faire pour 2016…

 

Moi – J’irais bien à New York en octobre ou novembre, par là…
Elle – Han j’ai toujours voulu aller à New York !
Moi – Ben viens on y va toutes les deux
Elle – Carrément !

 

Voilà. Et on l’a fait. Aussi simple que ça. Parce que c’est sympa de rêver, mais ça ne fait pas de souvenirs. Agir si.

 

On a donc eu dix mois pour se préparer. Dix mois à écumer les blogs et les forums à la recherche des bonnes adresses, des astuces et surtout, surtout des infos concernant le fauteuil (accessibilité des lieux à visiter, conseils pour l’avion, possibilité de prendre les transports en commun, matériel à prévoir…) Dix mois à discuter avec d’autres handi pour pallier chaque éventualité et ne rien oublier (ce qui n’arrive malgré tout jamais.)

 

Le plus difficile fut de trouver le logement. Dans un soucis d’économie nous avions commencé à chercher dans les AirBnB mais il fallut vite oublier. Les américains ont en effet une grande affection pour les douches/baignoires, rendant impossible pour moi la possibilité de m’y laver. Direction les hôtels donc, de grandes chaînes de préférence pour espérer avoir une chambre parfaitement adaptée. Mais là encore ça n’était pas toujours évident. Les normes handi n’étant pas les mêmes là-bas qu’en France, la mention « accessible » ne voulait pas toujours dire « utilisable » ou ne prenait pas forcement en compte un handicap avec fauteuil. On envoyait donc des mails pour demander des précisions quel que soit ce qui était marqué sur le site de réservation avant de s’emballer. Genre comme ça :

 

 

 

 

Pour le reste, c’était de l’organisation et du matériel : ne pas oublier le chargeur des roues électriques, mettre des bas de contention dans l’avion, une robe pour faciliter les pauses toilettes, faire faire et emporter un ou deux exemplaires des ordonnances de médicaments d’une part, de matériel médical de l’autre, acheter une pompe à vélo pour regonfler les pneus de fauteuil si besoin…, …, … De quoi devenir paranoïaque, parce qu’on a beau vouloir penser à tout, il manquera toujours des données entraînées par notre propre cas, notre propre handicap. Et même si j’avais un mémo long comme mon bras pour faire ma valise, je m’inquiétais de ne pas emporter ce qu’il fallait (et vous verrez dans quelques jours que je n’avais pas tout à fait tort…)

 

La veille de partir la grande question concernait le stress de ce premier voyage en tant qu’handi. Ma réponse déstabilisait souvent : ni peur, ni appréhension. J’avais l’impression d’avoir pensé à tout, d’être aussi prête que possible, et je crois que je ne me rendais pas compte. Tout ce que je savais c’est que je voulais le faire, que j’allais le faire, point.

 

Tout au long de mon séjour j’ai noté chaque soir les choses que nous avons faites et les observations dont je voulais vous faire part. Ce journal de bord, je vais le rédiger, le mettre en forme, et chaque jour pendant dix jours, je vous ferai suivre mon escapade. Rendez-vous donc demain pour le grand départ !

 

 

 

 

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