Le premier article de 2018 sera je crois l’un des moins structurés que j’ai écrit (mais parfaitement lisible rassurez-vous). Je l’ai commencé le 24 décembre au soir avec ce qui me passait par la tête sans savoir vraiment si j’allais le publier. Il a été complété quelques jours plus tard, achevé aujourd’hui alors que les fêtes sont passées. Il aborde un peu de tout, un peu de rien, parfois sans transition. Il n’a rien de particulier et pour autant, j’ai eu envie de le finir parce qu’au final, je l’aime bien. Peut-être que ce sera aussi votre cas alors ma foi, le voilà.
Les personnes que l’on aime, on ne les aime pas parce qu’elles sont les plus fortes, ou parce qu’elles sont parfaites. On les aime parce qu’elles nous font grandir, réagir, comprendre, évoluer… avec leurs erreurs et leurs défauts autant que les nôtres !
Aujourd’hui c’est la veille de Noël et comme chaque année, j’ai hâte que les festivités commencent. C’était le cas à mes vingt ans, à mes quinze, à mes dix autant qu’à mes cinq. Cette période me rend naïve et m’emplie d’un sentiment d’amour qui me fait adopter l’esprit de ces téléfilms nuls, aux scénarios attendus que l’on ne peut avouer regarder qu’en décembre (et encore). Alors pour une fois je n’ai pas envie de parler de handicap. J’ai envie de parler d’autres choses. Du cliché, du simple, du mielleux, du ridicule, car quelque part oui, cet article parlera d’amour.
Je trouve assez étrange le fait d’offrir un cadeau de Noël à son animal de compagnie. Pour lui, ce jour est semblable à tous les autres, excepté peut-être le fait qu’il aura droit à de petits morceaux de restes plus gourmands que d’habitude. Un présent pour un chat, c’est un bout de souris ou d’oiseau mort. Quant au sapin, il n’est que le terrain de jeu idéal pour faire un maximum de dégâts à nettoyer. Le sens de la famille, du rassemblement, de la fête, tout ça c’est humain. Pour autant, je n’ai pas envie de laisser mon p’tit monstre seule ce soir. Alors oui, je ferai trois allers-retours à ma voiture pour embarquer la litière, la caisse de transport contenant mon fauve et enfin les gâteaux du réveillon. Pourquoi se faciliter la vie ?
Dans la même idée du « Aller, c’est Noël« , me voici nostalgique. Nostalgique des beaux moments passés, des amis pas vus depuis longtemps, des choses perdues ou oubliées. Et je me surprends à repenser aux petites attentions, à celles qui se sont mises là où je ne les attendais pas et qui sont devenues de ces armes contre le chagrin ou l’abandon. L’état idéal pour ouvrir la boîte à trésors et y retrouver ce qui semble nous résumer comme personne ne nous a jamais perçus.
Un vêtement, des photos, des dessins, un petit mot sur un post-it, une lettre sur papier Diddl, un morceau de bois, un ticket, des rubans… Tous ces petits riens pour les autres, ces petits tout dans mon cœur. Il n’y a pas de fauteuil, il y a juste une petite fille qui sourit.
Et si elle sourit c’est parce qu’elle est aimée. Par cette maman qui lui a confectionné une robe de princesse, par ces amis sur ces photos qui ont écrit son surnom au feutre sur leurs bras pour la soutenir dans les durs moments, par cet amoureux de primaire qui lui a griffonné une déclaration sur papier jaune, par cette cousine qui a transformé chaque anniversaire et chaque communion en aventure palpitante, par son papa, par ses frères, par…
N’ayez pas honte de dire que vous êtes heureux. N’ayez pas honte de dire que oui, la vie est dure, mais que si vous êtes encore là, c’est bien qu’il y a des gens, des objets, des idées, des événements et des pensées qui vous ont tenus à flots. N’ayez pas honte d’admettre que seul, vous n’y seriez pas arrivé, mais n’ayez pas honte non plus de dire que vous vous êtes bien battu. N’ayez pas honte d’être fier de vous, sans pour autant être orgueilleux. N’ayez pas honte de dire que vous êtes amoureux, que ce soit d’une personne, d’une musique, d’un instant, de la vie… L’amour se trouve partout, et c’est toujours mieux à exploiter que le mal, pourtant omniprésent également. C’est vous qui décidez de ce que vous voyez : n’ayez pas honte de préférer le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide.
Je vous souhaite à tous une merveilleuse année 2018, entourez-vous de ceux qui tiennent à vous et dites-vous que si chaque 1er janvier est une nouvelle chance, chaque lundi autant que chaque matin l’est de même !
Merci de faire partie des lecteurs de ce blog, je continuerai à faire ce qu’il faut pour ne pas vous décevoir et, de votre côté, je compte sur vous pour continuer à le faire vivre. Vos questions, commentaires, réflexions, impressions, partages, sont toujours les bienvenus, ils font grandir 1parenthèse2vies de la même façon qu’ils me font grandir moi.
À très vite pour de nouvelles aventures !
Je n’ai jamais, jamais, envisagé de ne pas avoir d’enfants. c’était une évidence pour moi.
Hé bien j’avais raison: j’ai les trois plus merveilleux au monde. Si !
Evidemment très différents mais oh combien fabuleux.
C’est ma femme qui les a fait beaux, bien sûr, mais j’ai la prétention de croire que nous sommes tous les deux un petit peu (et eux trois beaucoup!) pour ce qu’ils sont et seront……
Donc je les aime.
Voilà, c’est dit!
<3