Playa de Malvarrossa

Espagne – Valencia et son accessibilité ciblée

 

Ceux qui me suivent sur Facebook et sur Twitter le savent : Albert* est parti en vacances. J’ai suivi.

 

L’un de mes amis proches vit en Espagne, du côté de Valencia, et depuis que c’était le cas je n’étais pas encore allée le voir. Or se réfugier dans le sud de l’Europe au mois de janvier parait être une bonne idée quand on rêve d’échapper à la dépression hivernale post-fêtes (incluant temps gris et climat froid). Nous avons donc été deux à prendre nos cliques et nos claques nos valises, direction plage et tapas, pour rejoindre le troisième qui nous narguait depuis trop longtemps déjà avec ses températures positives à deux chiffres.

 

Je passe le voyage/trajet aujourd’hui, je vous en parlerai plus tard. Commençons bien, commençons fort : l’accessibilité espagnole.

 

Dès le premier jour, nous nous sommes rendus en plein cœur de la ville de Valencia. Nous nous y sommes baladés en essayant d’en voir le plus possible : relier les places pour ne rien louper, repérer les jolis coins à faire, admirer l’architecture et sélectionner les bonnes adresses où aller manger dans les jours à venir.

 

 

Place de la mairie, Valencia
Place de la mairie (del ayuntamiento), Valencia – Photo 1P2Vs – Ne pas reproduire

 

 

Ma première impression fut aussi bonne que celle que j’avais eue à Strasbourg. Les trottoirs étaient praticables, il y avait des bateaux réguliers pour les descendre ou les monter, je n’ai rencontré que peu de pavés et même lorsqu’il y en avait, je ne peinais pas à les passer comme ça peut-être le cas ailleurs. : ils étaient relativement lisses. Quant aux reliefs ? Il n’y en a pas ! Pas de côtes, de collines, de butes ou de dénivelés gênant : le plat (un vrai bonheur pour les bras). Je me suis cependant félicitée d’être venue alors qu’il faisait beau : certains revêtements notamment sur les grandes places, étaient tellement lisses que j’ai des doutes quant à leur sécurité lorsqu’il pleut, il neige ou gèle, aussi rare que cela puisse être…

 

Nous avions été amenés ce jour-là, comme tous ceux qui suivront, à prendre le métro. Était-ce parce que l’un de nous connaissait parfaitement le lieu ou est-ce que la facilité de la manœuvre était réelle, je ne saurais le dire. Un peu des deux je suppose… Mais il n’y a pas eu à parcourir des détours interminables pour arriver à prendre LE métro accessible comme à New York, pas eu à pleurer non plus pour trouver un ascenseur qui fonctionne. Les quais sont à hauteur, des places et boutons sont prévus pour les fauteuils et chaque sortie et chaque entrée présente une borne plus large pour les personnes en fauteuil.

 

Le paradis handi ? Ce serait trop beau. Mon élan d’admiration en a pris pour son grade le lendemain, lorsque nos pas et roues nous ont menés vers ce qui s’éloignait du centre de Valencia. Plus on allait en périphérie, et moins les efforts déployés en ville se répétaient. Je me retrouvais ainsi à rouler sur des revêtements de sol abîmés, à slalomer entre des trous, des poubelles ou des poteaux mal placés, à prendre des passages piétons accessibles que d’un côté (un bateau sur deux, quelle drôle d’idée !).

 

Un autre problème s’est également posé, dont je vous avais parlé déjà ICI : les normes. Visiblement en Espagne, celles concernant les degrés de pentes pour les rampes d’accès ne sont pas… très très claires…

 

 

Normes Espagne
Il va falloir sortir les capes : si ça ce n’est pas raide… Photo 1P2Vs – Ne pas reproduire

 

 

Clairement, je crois ne pas me tromper en disant que l’accessibilité est très bien à Valencia… uniquement si c’est un endroit fréquenté ! À partir du moment où l’on quitte les lieux vraiment touristiques ou du moins où il y a du monde, ça devient plus difficile. Mon bilan reste malgré tout assez positif. Finalement ça n’est pas si vieux que ça, le fait de prendre les handi en compte, or tout ne peut pas être fait d’un coup, en deux temps trois mouvements. Il faut bien commencer quelque part, or le départ est, me semble-t-il, assez encourageant. Plus qu’à attendre que ça s’étende, doucement mais sûrement comme ils disent !

 

Et devinez quoi ? Dès demain je vous parlerai des activités/lieux que nous avons fait. Comme d’habitude quand je voyage : il y en a eu un certain nombre mais soyez patients, on se retrouve très vite !

 

 

Bye captain

 

 

*Pour les nouveaux, Albert est le nom de mon fidèle destrier à savoir… mon fauteuil.

 

 

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4 commentaires sur “Espagne – Valencia et son accessibilité ciblée

    1. Bonjour Adri ! Comme je suis allée à Valence surtout pour y retrouver les amis, nous n’avons pas fait autant de balades culturelles que ce que je fais habituellement lorsque je voyage, je n’ai donc pas autant de plans à vous proposer que pour les autres coins que j’ai visités. Cela dit je ne peux que vous recommander la cité des arts et des sciences qui nous a émerveillés… et beaucoup amusés ! Mais si j’ai l’occasion d’y retourner, j’aimerais beaucoup aller au musée des beaux arts qui est paraît-il remarquable, ainsi que celui de l’illustration et du moderne. S’y balader suffit à y voir beaucoup de belles choses tant dans l’architecture que dans l’Histoire. S’il fait beau, outre les jardins et Alboraya (qu’il ne faut pas louper !) dont je parle dans mon article, il peut être chouette d’aller au Parc Gulliver aussi 😉

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