Kévin Costner lit dans Dance avec les loups

Quarantaine et écriture intuitive, quand c’est ok d’être imparfait.

 

Bonjour à toi l’Optimiste ! Je te préviens, je commence à écrire cet article sans savoir ni de quoi je vais parler, ni ou je vais. Écriture intuitive. Sixième semaine en quarantaine, plus de quarante jours passés, ça tourne carré dans ma tête. La preuve, voici que je te tutoie, mais où va le monde ?

 

Ce qui est sûr, c’est que je ne compte pas me plaindre. Il y a un livre un peu connu qui parle d’un homme qui aurait passé quarante jours dans le désert sans manger (tu l’as ?). Moi j’ai passé quarante jours sur mon canapé chez moi et je n’ai jamais mangé autant de gâteaux (j’y reviendrai.) Ce ne sera décidément pas aussi impressionnant à raconter aux gamins dans dix ans.

 

 

La quarantaine idéale vs la réalité

 

Non parce que moi aussi hein, j’ai essayé de me mettre au sport, d’en profiter pour prendre un rythme, m’organiser des plages horaires sur mes journées. Celle-là pour travailler, celle-ci pour lire, une autre pour dessiner ou danser. Mais ça a été comme les résolutions du Nouvel An. Rien n’a tenu plus de trois jours. Tu es comme moi l’Optimiste ? Tu peux le dire ici, tu vois, l’humain n’est pas parfait et c’est ok. Chacun vit cette période à sa manière.

 

 

Gif Danse avec les loups, quarantaine
C’est ok de ne rien faire aussi – Gif extrait du film Danse avec les loups.

 

 

Maintenant attention, il m’arrive d’avoir des élans de motivation. Comme là maintenant tout de suite par exemple. Parce que pour tout t’avouer, je n’avais pas prévu d’écrire d’article cette semaine. La raison est assez simple : depuis le confinement j’ai beaucoup moins de trafic sur le blog. Et je ne parle pas de trafic louche mais de visiteurs, venus d’ailleurs comme habituels. J’en ai déduit que tu me lisais quand tu étais au travail, et que comme tu n’y es plus, au travail, tu n’as plus ce « moment lecture » de calé dans ta journée. Et même si ça me décourage un peu de mon côté, j’aime à t’imaginer sur mon blog avec ton téléphone à côté de la machine à café. Me lire tandis que Jeannine debrief la réunion du matin qui n’intéresse personne (heureusement pour moi donc.) Vivement que tu reprennes, tu ne m’en voudras pas ?

 

 

Et puis parfois, on ne se refait pas.

 

Je continue à écrire bien sûr. Pour le blog de Sojadis toujours, et puis ce mois-ci, pour Librinova. C’est l’agence qui m’a accompagnée dans l’auto-édition de mon livre et elle m’a demandé de faire un billet sur les raisons qui m’ont poussées à rédiger un témoignage puis à le publier. L’occasion d’aborder les vertus thérapeutiques aussi de mon activité préférée. Et c’est drôle, jusqu’à hier j’étais un peu désespérée à me dire que je ne faisais rien pour amener Ça n’arrive qu’aux autres (enfin presque) où je veux l’amener. Alors que la preuve en est de CET ARTICLE. On a toujours du mal à encenser des choses que l’on fait et qui nous paraissent naturelles. Alors que c’est précisément parce qu’on les fait de façon naturelle qu’elles fonctionnent. Bref.

 

 

 

 

La minute « réflexion en quarantaine »

 

En ce moment le monde tourne autour du confinement. Si tu n’as pas le moral, si tu n’es pas en forme ou si tu es triste, c’est forcément lié à ça. Ce qui est faux, nous sommes d’accord ? D’habitude lorsque quelque chose ou quelqu’un me met dans une situation d’inconfort, plutôt que d’essayer de la ou me comprendre pour aller au-delà et continuer d’avancer, je bouge. C’est tellement plus facile. Je mets ça sur le compte soit de mon activité soit de mon hyperactivité (voire même les deux) et c’est plié. Mais mon cher Optimiste, la vie ça ne fonctionne pas comme ça paraît-il. Et c’est au moins une chose que le confinement m’oblige à admettre.

 

Enfermée avec moi-même, je ne peux pas me fuir. Obligée de faire connaissance. De me faire face. Et finalement je me rends compte que c’est plus libérateur de régler chaque inconfort « step by step », que de les laisser s’entasser dans un coin de ma tête. C’est pas en montant le son pour les couvrir qu’ils vont se taire. Ah. Oui.

 

 

À part ça, un peu de vrac.

 

  • Pendant la quarantaine j’ai eu tout le temps de découvrir l’utilisation des stories Instagram et je m’y amuse beaucoup. J’en partage quelques-unes sur Facebook et tu peux les trouver juste là regarde :

 

 

Story Facebook

 

 

  • Je soutiens mon restaurant préféré via le mouvement « Sauvons nos commerces : achetez maintenant ce que vous consommerez demain » parce que ça me ferait mal au cœur qu’il disparaisse. D’autant que je sais à quel point ses gérants ont travaillé dur pour le développer. Si toi aussi tu as un commerçant chez qui tu aimes aller bruncher avec tes amis ou fêter tes petites victoires autour d’un verre, n’hésite pas à regarder si tu peux l’aider via CE SITE.

 

  • J’en suis à 550 exemplaires de mon livre vendus. Je ne te le cache pas, ça stagne. Ce nombre n’a pas bougé depuis un mois. La promo de terrain c’est davantage mon truc, j’aime aller à ta rencontre pour t’en parler et te donner envie de le lire. Tu vois mon Optimiste, j’ai beau maîtriser les outils avec mon clavier et ma souris, je crois que je ne me sens pas tout à fait légitime de te harceler à coup de pubs et de photos omniprésentes. Je suis fière de ce que j’ai écrit, de ce projet que j’ai réussi à mener jusqu’au bout, là n’est pas la question. Je crois que je continue à avoir peur d’être jugée différemment de ce que je suis vraiment. Le piège des écrans. Quoi qu’il en soit, tu peux me donner un petit coup de pouce en partageant le lien juste en dessous et en parlant autour de toi si tu en as envie (tant que le confinement sera effectif, la version numérique restera à 1,99€ seulement 😉 )

 

https://www.librinova.com/librairie/daphnee-gagnage/ca-n-arrive-qu-aux-autres

Livre Ça n'arrive qu'aux autres (enfin presque)
Ça n’arrive qu’aux autres (enfin presque) par D.Gagnage – Photo 1P2Vs.

 

 

Bon plan pirate

 

Enfin, pour terminer sur quelque chose de tout à fait inconvenant mon Optimiste, sache qu’en ce moment je fais des tests culinaires et que j’ai découvert le mal. Si ça n’est pas la première fois que tu me lis, tu sais à quel point j’aime les cookies. Ces deux dernières semaines je n’avais plus de chocolat, alors j’ai essayé diverses approximations de la recette (j’en ai une qui permet de ne faire que quatre ou cinq cookies à la fois, pratique quand on est solo). Cannelle, raisins secs, fleur d’oranger… Et puis hier je ne sais pas ce qui m’a pris, j’y ai mis du rhum. Et tu sais quoi ?

 

 

Pirate des Caraïbes Jack Sparrow
Je recommencerai ! – Gif Pirate des Caraïbes (Jack Sparrow)

 

 

Sur ce je te laisse à ta quarantaine, je retourne à la mienne. Prends soin de toi, de tes colocs, pense à changer de pyjama de temps en temps et rappelle-toi que tu n’es pas invincible, et que c’est tant mieux !

 

 

Si vous aimez, n'hésitez pas : partagez !
Share on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Email this to someone
email
Print this page
Print

4 commentaires sur “Quarantaine et écriture intuitive, quand c’est ok d’être imparfait.

  1. Ah ah ah! J’aime beaucoup ton article! Il m’a fait rire.
    Alors moi je te lis hein et pas au travail!
    Tu sais que ça fait depuis le début du confinement que je me dis qu’il faut que j’achète ton bouquin mais bon je préférerais en vrai avec une vraie dédicace avec de l’encre et tout!
    Bon mon activité film du soir m’appelle, je ne dois pas être en retard!!

    1. Tant mieux il était fait pour celui-là 😉 Oui je sais, j’ai quelques irréductibles ! Mais c’et vrai qu’après 6 ans de travail, voir ses chiffres diminuer de moitié ça fait un peu mal au coeur… Ça remet pas mal de points en question, peut-être est-ce le temps de passer à autre chose ? Tu connais ! Enfin… advienne ce que pourra. Pour CNQA, j’en ai en stock, mais les frais de port c’est pas glop. D’autant que je préférerais te le remettre en mains propres! Bon film, quel qu’il soit ^^

Vos réactions...