La semaine dernière se tenait un peu partout en France la Nuit des livres Harry Potter. C’est donc le moment idéal pour vous parler des Studios Warner Bros Harry Potter que je suis allée visiter il y a déjà quelques mois.
Mais remettons les choses dans leur contexte voulez-vous ?
Le premier tome des aventures du trio chouchou de bon nombre de fans est sorti en France en 1998, le deuxième en mars 1999 et le troisième en octobre de la même année. J’avais alors sept ans et trimbalais le dernier partout où j’allais (à la piscine y compris !). En décembre 2001, lorsque la première adaptation a été faite pour le cinéma, j’avais donc (logiquement) dix ans et les héros que je voyais à l’écran et admirait en avaient onze. Trop facile de s’en sentir proche. Comme des millions d’enfants de cette génération, j’ai donc grandi avec eux au rythme de leurs aventures qui me passionnaient toujours autant malgré les années qui passaient.

Alors oui, je connais bon nombre de répliques par cœur, j’ai les larmes aux yeux chaque fois que Dobby meure et, bien sûr, j’ai le cœur serré lorsque s’achève la saga, même si je sais que je peux la faire revivre à l’infini en la re-visionnant ou relisant. C’est comme ça. J’ai un pyjama Harry Potter, des chaussettes Harry Potter, un porte-clé Harry Potter, j’en passe et des meilleurs.
L’ouverture des Studios Harry Potter, moment raté.
Inutile donc de préciser que lorsque j’ai appris l’ouverture des Studios Warner Bros entièrement dédié à cet univers, je me suis retrouvée comme une enfant la veille de Noël : yeux brillants et impatiente !

Sauf que ça a ouvert en mars 2012, que j’ai eu mon accident en janvier 2013, et que j’ai été en rééducation jusqu’en mai 2015. J’en ai presque oublié qu’il existait. Seulement voilà, les copains ils ne m’ont pas attendue pour aller découvrir ce petit paradis terrestre (j’exagère si peu) et leurs récits comme leurs photos n’ont pas manqués de faire renaître cette folle envie d’y aller en personne, sur un coup de tête s’il le fallait.
Et c’est un peu comme ça que ça s’est passé : un jour différent des autres, j’en ai eu assez de me dire « il faudrait vraiment que j’y aille » et je suis passée en mode « j’y vais ». Me souvenant que mon frère avait une période de congés prévue quelques mois plus tard (il est aussi fan), tout s’est joué (comme d’habitude) en deux messages.

Et voilà. Quelques semaines plus tard, train et logement réservés, je me suis attelée à répondre aux questions pratico-pratiques liées au fauteuil (ou non) …
Comment s’y rendre (les studios sont situés en dehors de Londres) ?
Warner Bros a tout prévu puisque des bus font régulièrement dans la journée des navettes entre plusieurs points dans Londres et les Studios Harry Potter. Ils sont munis, comme beaucoup de bus de ville de la capitale anglaise, de rampes pour les poussettes et les personnes à mobilité réduite (enjoy !).
Pour ceux qui voudraient toutefois y aller seuls comme des grands, il y a une gare pas loin d’où partent des navettes en direction des studios toutes les demi-heures. Enfin, il y a un parking gratuit avec plusieurs places adaptées. Attention cela dit, une fois que vous avez quitté votre voiture, vous ne pouvez plus y accéder avant la fin de votre visite.
(C’est quand même plus intéressant en général d’acheter le ticket Bus Londres/Studios + Entrée)

Ce moment tant convoité.
Parce que oui, je vous parle bien ici de visites car ce
n’est pas un parc d’attractions. Alors ça a beau être un très très grand musée
magique, il ne peut néanmoins pas accueillir un nombre de visiteurs illimité.
Pour assurer un roulement et éviter que des personnes comme moi y passent la
journée, les tickets d’entrée sont valables pour « un créneau
horaire » qui va de trois à quatre heures (selon l’argent que vous y
mettez). Il faut réserver à l’avance, parfois tôt d’ailleurs, pour être sûrs
d’avoir ce qui vous convient.

Et le monde d’Harry Potter côté handi ça donne quoi ?
Déjà si vous allez faire un tour sur leur site internet, il y a tout un menu « accessibilité » avec des guides correspondant aux besoins de différents handicaps : le fauteuil oui, mais aussi l’autisme ou les chiens d’aide par exemple (qui sont acceptés que ce soit ceux pour malvoyants, d’assistance ou autre).
Sur place, le bonheur du modernisme se doit d’être salué. Le sol est bien plat, les toilettes adaptées, les couloirs assez larges (même entre deux décors de film) et le personnel est bienveillant sans être envahissant. Il y a bien une pente dans l’une des salles que j’ai été contente de ne pas avoir à faire seule mais vraiment, ce fut mon seul bémol. Ah si ! Et il y a un ou deux décors dans lesquels on ne peut pas aller se prendre photo (le train pour Poudlard ou le pont de l’école notamment). Ça n’empêche en rien d’en prendre plein les yeux !

Finalement cette visite…
Alors quand on peut circuler librement, il est plus facile de profiter à fond de tout ce qu’il y a à découvrir dans ces Studios Harry Potter. Des décors, des déguisements, la Grande salle plus vraie que nature, tout un tas d’objets qui ont servis pour les tournages. Un millions d’anecdotes (en anglais mais des casques audio de différentes langues sont disponibles à l’entrée), d’explications sur les effets spéciaux ou sur la conception de certaines créatures magiques, les trois heures passent en vérité à une vitesse folle.

C’est d’ailleurs un peu frustrant et nous avons choisi de faire une visite assez approfondie plutôt que de passer trop de temps dans les magasins (pourtant si tentant !) ou que de se poser boire une Bièreaubeurre. Dommage d’être obligés de choisir. Et en même temps ça ne donne que plus de raisons d’y retourner !

Y retourner, vraiment ?
Je crois que ça vaut le coup effectivement de revenir pour peut-être adopter une autre « stratégie de visite », pouvoir prendre un peu plus son temps peut-être et faire les choses que nous n’avons pas eu le temps de faire la première fois. Et puis les Studios organisent souvent des événements ou des expositions temporaires, des petites animations et des décors à thème. Pour ma part lorsque j’y suis allée, nous n’étions pas très loin de la fête d’Halloween. La Grande salle était donc parée de ses plus belles citrouilles volantes (et pour une fois, ça n’est pas de ma voiture dont je parle !)

Le rêve absolu à viser pour quand on sera riches ? Y fêter Noël, banquet et animations « comme dans les films » qui feraient rêver n’importe quel Potter addict !
